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Aujourd’hui, nous vous présentons Phanie Tesse, auteure du roman Chacune a un rêve… (Parution le 7 octobre 2021)

Bonjour Phanie ! Votre roman Chacune a un rêve… sort le 7 octobre, que ressentez-vous à l’approche de cet évènement ? 

Je suis ravie, c’est en effet un rêve qui se réalise… Mais je ressens aussi un peu d’appréhension…

Dans cette histoire, Sarah et Isabelle échangent leur maison pour quelques semaines. Comment vous est venue cette idée ? 

J’avais moi-même, à ce moment-là, deux logements : une maison dans le Sud-Ouest et un appartement à Paris. J’ai grandi dans le Sud-Ouest, j’y suis viscéralement attachée. Petite-fille de paysan, j’adore être immergée dans la nature et accueillir l’énergie de la terre. J’aime aussi beaucoup l’énergie de Paris, sa culture, la chance qu’elle peut offrir à ses habitants. J’ai ce côté très citadine. Chacune de ces deux régions dispose de richesses. C’est une dualité que j’ai voulu exploiter dans mon roman. Voilà d’où m’est venue l’idée d’échange de maisons…

Vous abordez, tout au long de votre roman, d’importants sujets de société comme le deuil, la place des femmes, les difficultés liées au métier d’infirmière… Pourquoi avoir choisi ces thèmes ?

Il n’y pas de deuil sans vie et il n’y a pas de vie sans deuil. Concernant la place des femmes, c’est un sujet qui m’anime depuis toujours. Je tenais à mettre en lumière la bienveillance féminine qui est, je pense, un atout dans nos sociétés. En ce qui concerne le métier d’infirmière, j’ai vécu des moments difficiles il y a deux ans, j’ai cumulé les séjours dans les hôpitaux parisiens. C’est ce qui m’a amenée à aborder le sujet dans mon roman. 

Vos deux personnages essaient de se réconcilier avec elles-mêmes. Est-ce juste de dire que vous présentez le voyage comme un moteur de résilience ? 

Oui ! Le temps, le mouvement, les rencontres… sont de puissants moteurs de résilience, tout ce que le voyage englobe finalement 🙂

À travers Sarah, vous évoquez le retour à la simplicité, est-ce important pour vous ? 

La simplicité, c’est être empli de grâce, être ancré dans le monde. La simplicité nous permet de nous rappeler qui nous sommes… 

Pensez-vous que votre roman, qui incite au changement, au voyage, à l’évasion, aura une résonance particulière en cette période ?

Oui. Depuis plus d’un an, on constate que l’exode urbain s’effectue en masse… Je pense que nous avons tous besoin de voir autre chose, d’avoir d’autres repères, de ralentir, de partir pour mieux revenir… Nous sommes souvent submergés par les technologies, les vagues d’informations remplies d’anxiété, nous avons besoin de voyage, extérieur mais aussi intérieur. Prendre soin de soi, ne pas culpabiliser, ça fait partie de la vie. C’est notre écologie personnelle.

Vous abordez également des thèmes liés à la protection de l’environnement, comme l’agriculture biologique. Pourquoi ? 

Car cela me touche profondément. La maison d’Isabelle est la maison dans laquelle j’ai grandi, en haut d’une colline, entourée de forêt. Mes parents étaient très sensibles au respect de la nature. Je pouvais voir les chevreuils et les sangliers en me levant le matin, il y avait des chevaux à la fenêtre. Nous vivions en symbiose avec l’environnement, j’en garde un merveilleux souvenir. Cette citation d’ Antoine de St-Exupéry résonne beaucoup pour moi : “Nous n’héritons pas de la Terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants”…

Vos personnages féminins tissent entre elles des relations fortes et touchantes. La sororité est un thème qui vous tient particulièrement à cœur ?

Oui, tout à fait ! Quand on se regroupe, nous avons moins peur de parler de nos expériences, de pleurer, d’être sensible… Au-delà de la sororité, se montrer telle que l’on est, dans notre authenticité, est ce qui nous rend heureux et profondément humains. 

Parlez-nous un peu de votre manière d’écrire. Dans quel environnement avez-vous écrit ce roman ?

Je l’ai écrit entre Paris et le Sud-Ouest, puis à l’hôpital, pendant ma grossesse. J’ai pu terminer ce roman après la naissance de mon bébé. J’ai également un petit rituel pour écrire ! J’ai besoin de me remettre dans un état de sensibilité, je relis donc d’abord des textes que j’ai écrits, en écoutant de la musique ou dans le silence complet et je m’entoure de livres. Je ne peux pas écrire si je n’ai pas de livres autour de moi…

Est-ce que le fait de devenir maman a influencé votre écriture ? 

J’ai beaucoup moins le temps d’écrire, mais j’ai beaucoup plus de sensibilité. Devenir mère est un grand bouleversement pour une femme. J’espère d’ailleurs faire passer le message que la vie est belle, que l’on soit maman ou pas ! C’est extraordinaire d’avoir un enfant, mais c’est aussi extraordinaire de ne pas en avoir. 

Finalement, pourquoi avez-vous choisi les Éditions Kaplume pour éditer ce roman ? 

J’ai peut-être choisi les Éditions Kaplume, mais ce sont surtout elles qui m’ont choisie ; toute l’équipe m’a donné cette chance ! La ligne éditoriale convenait très bien à mon roman et c’est une maison d’édition humaine, sensible et bienveillante, ce qui est vraiment très important pour moi. 

Une dernière chose à ajouter, quelque chose que vous aimeriez partager avec les lecteurs ?

J’espère qu’ils seront touchés par Sarah et Isabelle et qu’ils n’hésiteront pas à me faire des retours, qu’ils soient positifs ou négatifs 🙂

Merci Phanie et… Bonne chance !

Merci !!   

 

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Merci et bravo à Phanie,

L’équipe Kaplume